Notre ami Henri Mejias nous a quittés le 27 novembre 2022, à l’âge de 71 ans, victime d’une maladie incurable qui l’a emporté en quelques mois. Il était le fils de Salvador Mejias et de Maria-Pilar Alfonso, tous deux Républicains espagnols ayant dû fuir la dictature franquiste, au moment de la Retirada.
Continuer la lecture de « CUANDO UN AMIGO SE VA… »Les « Indésirables », une conférence de Georges Sentis
Le 5 février 2023, lors de l’A.G. de MER47, Georges Sentis, docteur en histoire et président de l’ANACR des Pyrénées-Orientales, a donné une conférence dont le sujet concerne le traitement des indésirables par les autorités françaises depuis le début du Second Empire jusqu’en 1944. Cette belle conférence, instructive, très détaillée, a captivé le nombreux public grâce à l’enthousiasme communicatif de l’orateur. Nous vous la présentons en suivant le découpage de l’auteur.
Continuer la lecture de « Les « Indésirables », une conférence de Georges Sentis »14 avril 1931 – Les femmes et la République
La IIe République par elles et pour elles
Casilda, ma grand-mère no sabía de letras, elle était analphabète et pourtant elle faisait partie des 89 femmes qui à Alcañiz étaient affiliées à la CNT (Confédération Nationale du Travail). Elle n’était qu’une simple paysanne qui s’est accrochée à cet énorme élan d’espoir qu’a représenté la IIe République, la promesse d’une vie meilleure pour elle et ses enfants.
Continuer la lecture de « 14 avril 1931 – Les femmes et la République »Qui sont “Las Sinsombrero” ?
la Generacion del 27
Tout le monde a entendu parler de la Generacion del 27. Cette période ne concerne pas qu’un mouvement exceptionnel de l’histoire culturelle espagnole, mais elle identifie aussi une décade clé de son histoire : les années 20/30 du XXe siècle. Les personnalités les plus connues de ce mouvement sont entre autres Federico Garcia Lorca, Salvador Dali, Luis Buñuel ou Rafael Alberti. Tous des hommes ! Et les femmes ? Silenciadas par un pays qui ne les a jamais revendiquées.
Continuer la lecture de « Qui sont “Las Sinsombrero” ? »La culture du complot
Le coup d’Etat, une tradition espagnole
Il est des traditions qui traversent les âges. Le coup d’État militaire en est une en Espagne, qui connut, de Sanjurjo à Tejero, ses adeptes dans chaque génération.
Continuer la lecture de « La culture du complot »le film “Josep” dans les cinémas associatifs du Lot-et-Garonne
Le film « Josep » met en lumière une des principales activités de l’« Université des Sables » : le dessin
Le film d’animation « Josep », du dessinateur de presse Aurel, est à l’affiche des cinémas associatifs du Lot-et-Garonne à partir du 30 septembre 2020. Du 13 au 16 octobre, en partenariat avec Écrans 47, une tournée est organisée dans un bon nombre de ces salles avec la participation de Jean-Louis Milesi, le scénariste du film (ancien scénariste de Robert Guediguian – entre autres) et en présence de MER47. Continuer la lecture de « le film “Josep” dans les cinémas associatifs du Lot-et-Garonne »
La mode, instrument et symptôme du franquisme
La mode franquiste, reflet des années noires
La mode outil de propagande pour Franco
A l’origine seulement fonctionnel, le vêtement est devenu avec le temps un outil de communication non verbal, permettant de transmettre de multiples messages. Le vêtement est le reflet de nos émotions, opinions et désirs. La mode lui confère une limite temporelle : ce qui est porté aujourd’hui est différent de ce qui sera porté demain. Au-delà de leur fonction utilitaire et d’une quête esthétique, nos vêtements sont le reflet de l’actualité, de notre société. Ainsi la mode traduit l’Histoire. La dictature franquiste a eu une empreinte sur la mode espagnole du 20ème siècle. Ce régime va s’en servir comme un objet d’influence sur la population et de propagande à sa propre gloire.
La mode à partir des années 50, vitrine d’une libéralisation de façade
Continuer la lecture de « La mode, instrument et symptôme du franquisme »BELCHITE – FUENDETODOS – voyage MER 47 – 1
Trente voyageurs, amis et /ou adhérents de MER 47, ont embarqué mercredi 11 avril 2018 dès 8 heures à Agen. En quête d’histoire et de convivialité, agenais, fumélois, villeneuvois et palois ont choisi de découvrir l’Aragon plus particulièrement Saragosse, Belchite, Fuentetodos, Teruel.
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Les conférences de MER 47 : Yvette Lucas
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L’ESPAGNE DE LA RÉPRESSION ET DU SILENCE
Une Espagne de souffrances longtemps tues et dissimulées à l’écran
Pendant deux jours les 21 et 22 novembre 2016 à Monsempron Libos et à Sainte Livrade c’est une autre Espagne que nous présentaient les cinémas Le Liberty et l’Utopie, l’Espagne de ceux qui sont restés et ont souffert les dures années du franquisme. Continuer la lecture de « L’ESPAGNE DE LA RÉPRESSION ET DU SILENCE »
La niña bonita à Aiguillon – 3 : un hôpital pour les Républicains espagnols
La Mémoire des Républicains espagnols à Aiguillon : l’hôpital dans les locaux de l’usine Berthy.
Notre amie Marie Ange, professeur d’espagnol, lut le nom des cent Républicains espagnols hospitalisés en ces lieux semant la graine de la mémoire, ici en Lot et Garonne terre que tant d’exilés espagnols ont choisi comme lieu de vie.
La niña bonita à Aiguillon – 1 : au rendez-vous de la cité scolaire Stendhal
Dans le cadre de la semaine espagnole, organisée à Aiguillon du 10 au 16 avril, pour célébrer le 85ème anniversaire de la seconde République espagnole, les professeurs d’espagnol ont amené 150 élèves des classes de 3°, 2°5 et 1°L visiter l’exposition organisée par l’association MER 47 et assister à une rencontre avec un républicain espagnol.
DES RENCONTRES POUR LA MEMOIRE HISTORIQUE ET POUR L’ACTION
Une trentaine d’associations de la Mémoire Historique venues deux côtés des Pyrénées se sont réunies à Bordeaux les 9, 10 et 11 octobre 2015 à l’occasion de leurs 5e Rencontres Transfrontalières « Vérité Justice Réparation. Quel espoir pour l’Espagne ?». Continuer la lecture de « DES RENCONTRES POUR LA MEMOIRE HISTORIQUE ET POUR L’ACTION »
LE COMITE TOULOUSAIN POUR L’ESPAGNE
Avec son aimable autorisation nous publions la communication qu’avait présentée notre amie Yvette LUCAS, sociologue, ancienne présidente du Comité toulousain pour l’Espagne, au colloque de Nérac des 7 et 8 mars 2009.
Elle témoigne d’épisodes connus ou moins connus de solidarité avec les luttes des peuples d’Espagne pour leurs libertés pendant les dures années de la dictature franquiste.
Une solidarité en actes, publics ou clandestins, des luttes des mineurs des Asturies à l’assassinat de Julian Grimau, du procès de Burgos à celui des dix de Carabanchel jusqu’à la sinistre exécution de Puig Antich aux dernières heures du régime.
EVA LA ROUGE
Eva la rouge recherche son frère…
Documentaire D. Gautier, J. Ortiz, inédit, 12 minutes
Des dizaines de milliers d’enfants ont été volés par les franquistes à leurs mères républicaines (“l’anti-Espagne”) et confiés en “adoption” à des “familles catholiques” et “saines”, de “race supérieure espagnole”, afin de les “purifier”, “rééduquer”, et ce avec la participation essentielle de la Phalange et de l’Eglise espagnole. La dictature franquiste, par un décret de 1941, autorisa à changer le nom et le prénom de ces enfants.
Ce crime d’Etat, crime contre l’humanité, est considéré comme IMPRESCRIPTIBLE. Toutes les lois, conventions, tous les traités européens, internationaux, obligent l’Etat espagnol à assumer ses responsabilités, à les rechercher.
Or, l’Etat espagnol et les différents gouvernements qui se sont succédés depuis la mort de Franco, ne font rien (et n’ont rien fait), alors qu’en Argentine (800 enfants volés) le gouvernement a mis en place une Commission de recherche, une Banque de données ADN, une aide aux familles, et emprisonné des dizaines de tortionnaires, de militaires, coupables de “crimes contre l’humanité…Aucune loi dite d’ “amnistie” (en réalité d’impunité), ne peut amnistier ces faits.
Des dizaines de milliers d’Antonio hantent les rues, les villes et villages espagnols. Morts-vivants? Vivants-morts? Disparus en vie.
“EVA LA ROUGE”, cela se passe au centre du “monde libre”, en Union Européenne…
Après le rapt massif à des fins de revanche et d’épuration politique et idéologique (années de la Guerre d’Espagne et années 1940), les mêmes réseaux fascistes de religieuses, sages-femmes, notaires, médecins, avocats… se transformeront, jusqu’aux années 1970, en “mafia des maternités et hôpitaux”, à des fins lucratives de négoce.
L’Espagne reste une démocratie imparfaite, bancale, et la crise qu’elle vit appelle une République sociale et fédérale.
Jean Ortiz
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Voici le lien pour le film. http://youtu.be/3ys8NK0nXU0