Après les élection du 23 juillet : quel avenir pour la mémoire démocratique ?

Il y a un mois, les Espagnols choisissaient de remplir leur devoir électoral, malgré les vacances estivales, et de faire mentir les sondages qui prévoyaient un succès immédiat du Parti Populaire soutenu par le parti d’extrême droite, Vox. Cette semaine, le bourbon Felipe IV propose au patron du PP, Alberto Nuñez Feijóo, de former un gouvernement. A cette occasion, le président de MER47, Alain Miranda, nous propose une analyse, à paraître dons notre prochain bulletin, autour des enjeux concernant la Loi de Mémoire Démocratique. Il met à profit cet article pour évoquer les prochaines rencontres transfrontalières qui vont avoir lieu en Lot-et-Garonne.

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14 avril 1931 – Les femmes et la République

Les femmes espah,oles vottent

La IIe République par elles et pour elles

Casilda, ma grand-mère no sabía de letras, elle était analphabète et pourtant elle faisait partie des 89 femmes qui à Alcañiz étaient affiliées à la CNT (Confédération Nationale du Travail). Elle n’était qu’une simple paysanne qui s’est accrochée à cet énorme élan d’espoir qu’a représenté la IIe République, la promesse d’une vie meilleure pour elle et ses enfants.

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QUEIPO DE LLANO, LE BOUCHER DE L’ANDALOUSIE

Queipo à la radio de Séville

Les militaires soulevés ont toujours besoin d’un ennemi pour se justifier

Au moment où est rédigé cet article, François Robinne explique, sur France Culture et au sujet du coup d’état militaire en Birmanie, que les officiers généraux n’ont pas besoin de légitimité mais seulement de se trouver un ennemi. C’est exactement ce qu’ont fait les généraux félons espagnols en 1936. En la matière, Queipo de Llano n’est pas en reste, lui qui a utilisé la radio pour appeler au meurtre en accusant les républicains d’abriter des rouges dégénérés, des homosexuels, des femmes pratiquant l’amour libre et en désignant Moscou comme l’artisan du désordre politique, social et de la dépravation morale de la société espagnole.

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