Liberté pour leur peuple et pour tous les peuples opprimés
Pour la liberté et la justice ils avaient combattu en Espagne, abandonnés par les gouvernements qui prônaient la non intervention.Ce combat pour la liberté ils l’ont continué en France contre l’occupant nazi. A Francescas c’était ce 20 juin 2017 l’hommage rendu aux cinq républicains espagnols tombés sous les balles allemandes.
La liberté au prix de leur vie
Après le dépôt des gerbes de la municipalité de Francescas et de Mémoire de l’Espagne Républicaine de Lot et Garonne devant la stèle dédiée à leur souvenir, David Llamas, président de MER 47, à la suite de madame Paulette Laborde, maire de la commune, a prononcé une brève allocution.
Il a insisté sur le fait que le combat pour la liberté qu’ils avaient mené en France aux côtés de leurs frères d’armes du maquis de Castelnau sur Auvignon , français ou d’autres nationalités, était la prolongation de celui qu’ils avaient mené dans leur pays d’origine.
Il a terminé son allocution en remettant à madame la Maire la copie d’un document d’archive retraçant la cérémonie qui s’était déroulée en ce même lieu le dimanche 9 décembre 1945 en présence des autorités locales et d’un public nombreux dont 225 Espagnols venus de Nérac et Condom. Ce premier hommage rendu en 1945 à ces cinq combattants de la liberté avait été précédé par l’inauguration de la stèle devant laquelle, depuis 72 ans, tous les 20 juin le souvenir de leurs engagements est ravivé.
Un arbre symbole de liberté
Le lendemain, au cimetière de Condom, la cérémonie a réuni les cinq de Francescas aux dix guerilleros espagnols tombés le 21 juin 1944 aux côtés de quatre résistants français dans les combats contre les troupes allemandes du maquis de Castelnau sur Auvignon.Un nouveau carré des Républicains Espagnols a été inauguré en présence du Maire de la commune, Gérard Dubrac, du sénateur Raymond Vall et des délégations de MER 47 et MERR 32 qui, pour l’occasion, a procédé à la plantation dun olivier, symbole de paix et de liberté.
Laissons les derniers mots à Cervantes et Quijote
« La libertad, Sancho, es uno de los más preciosos dones que a los hombres dieron los cielos; con ella no pueden igualarse los tesoros que encierra la tierra y el mar encubre; por libertad así como por la honra, se puede aventurar la vida y, por el contrario, el cautiverio es el mayor mal que puede venir a los hombres ».