La Mémoire
A l’occasion de la fin de la visite du camp de Gurs par l’association Mémoire de l’Espagne Républicaine de Lot-et-Garonne – MER47 – le 30 avril 2015, Raymond VILLALBA présente le Mémorial élevé pour commémorer la shoah.
La mémoire et le camp de GURS –le Mémorial
Dans les années 1980, François MITTERAND, Président de la République française, décide de faire ériger un mémorial à Gurs.
Ceci parce que Gurs a été le plus grand camp de concentration français sous la responsabilité du gouvernement de PETAIN.
Le Mémorial, imaginé par l’artiste Dani KARAVAN, symbolise le voyage des victimes juives depuis le baraquement de Gurs, via les trains, jusqu’aux camps de la mort.
La mémoire et le camp de GURS –bref retour sur la vie quotidienne, l’eau
L’alimentation en eau du camp était assurée par deux réservoirs situés à chaque extrémité du camp, alimentés par un petit ruisseau voisin et par le gave.
La qualité de l’eau était très mauvaise ce qui a entrainé de nombreux décès dus à des maladies comme la dysenterie…
La mémoire et le camp de GURS –le retour
En 1975, à la mort du dictateur FRANCO, les exilés espagnols ont cru que les démocrates espagnols allaient venir à Gurs voir ce qui c’était passé, un lieu ou 32 000 espagnols avaient séjourné pendant la seconde guerre mondiale.
Il a fallu attendre 2006 pour voir le gouvernement basque venir visiter les lieux et ériger un monument associé à la réplique de l’Arbre de Guernika.
La mémoire et le camp de GURS –le cimetière
1 074 tombes sont entretenues depuis l’intervention des fondations juives et de certains landers allemands à partir de 1960.
Grâce au comportement remarquable des ingénieurs des Ponts et Chaussées de l’époque, le corps de chaque victime civile, juive ou autre, a pu bénéficier d’une sépulture individuelle et identifiée nominativement.
Les Brigadistes et les militaires Républicains espagnols reposent dans leur propre carré à l’ombre d’un nouveau monument inauguré fin avril 2015.