Les Rencontres Transfrontalières de 2010 à 2022

TML

Les 29, 30 septembre et 1er octobre prochains vont se dérouler, dans le Lot-et-Garonne, les douzièmes Rencontres Transfrontalières. Organisées en alternance des deux côtés de la frontière franco-espagnole par des associations mémorielles, ces journées ont pour objet de promouvoir les valeurs humanistes et progressistes, défendues par la IIe République espagnole. Monique Demay, de l’association T.M.L. (Terres de Mémoire(s) et de Luttes), nous rappelle comment sont nées ces rencontres ainsi que leur évolution au fil des ans.

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Après les élection du 23 juillet : quel avenir pour la mémoire démocratique ?

Il y a un mois, les Espagnols choisissaient de remplir leur devoir électoral, malgré les vacances estivales, et de faire mentir les sondages qui prévoyaient un succès immédiat du Parti Populaire soutenu par le parti d’extrême droite, Vox. Cette semaine, le bourbon Felipe IV propose au patron du PP, Alberto Nuñez Feijóo, de former un gouvernement. A cette occasion, le président de MER47, Alain Miranda, nous propose une analyse, à paraître dons notre prochain bulletin, autour des enjeux concernant la Loi de Mémoire Démocratique. Il met à profit cet article pour évoquer les prochaines rencontres transfrontalières qui vont avoir lieu en Lot-et-Garonne.

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Le pacte de San Sebastián, en route vers la République

Signataires du pacte

Une conjuration républicaine

Dans un précédent article, nous avons vu que les forces politiques signataires du Pacte de San Sebastián, tiraillées par des intérêts divergents ne peuvent produire qu’un manifeste dont la portée reste symbolique. Comme l’objectif principal est la suppression de la monarchie, cette opposition doit se doter d’un moyen pour y parvenir. D’où la création d’un Comité Révolutionnaire.

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Mourir à 20 ans

Un-republicano-espanol-Mourir-20-ans

Un republicano español – la dernière BD de Philippe Guillen

Nous avons déjà reçu à MER 47 l’auteur Philippe Guillen pour nous présenter sou ouvrage sur Cabrero Arnal, le père de « Pif le chien ». Aujourd’hui, le professeur d’histoire et dessinateur reprend son crayon pour nous conter l’histoire tragique d’un jeune républicain espagnol. Il s’agit du sergent José Maria Asin Usieto, membre de la 43e division de l’Armée Républicaine espagnole. Il est décédé du typhus à l’âge de vingt ans dans le camp de concentration de Septfonds.

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14 avril 1931 – Les femmes et la République

Les femmes espah,oles vottent

La IIe République par elles et pour elles

Casilda, ma grand-mère no sabía de letras, elle était analphabète et pourtant elle faisait partie des 89 femmes qui à Alcañiz étaient affiliées à la CNT (Confédération Nationale du Travail). Elle n’était qu’une simple paysanne qui s’est accrochée à cet énorme élan d’espoir qu’a représenté la IIe République, la promesse d’une vie meilleure pour elle et ses enfants.

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« Péril de la Liberté », un livre pour témoigner contre l’oubli

Péril de la liberté

Un ouvrage qui couronne un engagement personnel

A MER47 nous connaissons tous David Llamas. Depuis toujours, il est de tous nos combats pour la mémoire et la justice. Ce qui le conduit à présider aux destinées de notre association depuis plusieurs années. Et voilà qu’il nous offre un roman inspiré de l’histoire des siens mêlée à celle des nôtres.

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QUEIPO DE LLANO, LE BOUCHER DE L’ANDALOUSIE

Queipo à la radio de Séville

Les militaires soulevés ont toujours besoin d’un ennemi pour se justifier

Au moment où est rédigé cet article, François Robinne explique, sur France Culture et au sujet du coup d’état militaire en Birmanie, que les officiers généraux n’ont pas besoin de légitimité mais seulement de se trouver un ennemi. C’est exactement ce qu’ont fait les généraux félons espagnols en 1936. En la matière, Queipo de Llano n’est pas en reste, lui qui a utilisé la radio pour appeler au meurtre en accusant les républicains d’abriter des rouges dégénérés, des homosexuels, des femmes pratiquant l’amour libre et en désignant Moscou comme l’artisan du désordre politique, social et de la dépravation morale de la société espagnole.

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Oradour-sur-Glane : une victime espagnole oubliée

Juan Tellez est sa mère Ramona Dominguez

Ramona Dominguez Gil, 643e victime de la “Das Reich”

Dans son édition du 2 octobre 2020, le journal le Monde – avec l’AFP – publiait un « jugement déclaratif de décès » du Tribunal de Grande Instance de Limoges, de décembre 2019, par lequel était reconnue une nouvelle victime du massacre d’Oradour-sur-Glane : Ramona Dominguez Gil.

A partir de cette publication, la présentation des articles est améliorée : vous disposez désormais d’une table des matières, de la mise en évidence des sources externes et de la mise en œuvre des galeries photos.

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La « Bête » est encore vivante : en 2020, comme en 1936, Franco toujours présent

Image à la Une

Même mort Franco poursuit son œuvre délétère

Appel à toutes les personnes qui doutent, qui pensent que notre lutte de militants pour la Mémoire de l’Espagne Républicaine est un combat d’arrière-garde.

Nous leur demandons de reprendre leurs analyses à la lueur des graves évènements qui se déroulent en Espagne. Depuis le retour au grand jour des franquistes, la scène politique espagnole vire au vinaigre. Si on utilise la concordance des temps, on pense aussitôt à la situation explosive du printemps 1936. Continuer la lecture de « La « Bête » est encore vivante : en 2020, comme en 1936, Franco toujours présent »

UNE CENTENAIRE RÉPUBLICAINE ESPAGNOLE A FUMEL

Enhorabuena, señora Rosario Ribera

En octobre dernier, une républicaine espagnole fêtait ses 103 ans à l’EHPAD de Fumel. Rosario Ribera, toujours pleine d’entrain et d’optimisme a vu sa jeunesse confrontée aux dégâts causés par la guerre civile espagnole. Comme bon nombre d’autres jeunes, elle a choisi la République contre le franquisme et l’obscurantisme, Franco ayant déclaré au lendemain de sa victoire que cela signifiait la fin de « l’esprit des Lumières ». Continuer la lecture de « UNE CENTENAIRE RÉPUBLICAINE ESPAGNOLE A FUMEL »

Une histoire de voleurs : le Pazo de Meirás

Pazo de Meiras

Le Pazo de Meirás illégalement séquestré par la famille Franco

Le retour du manoir du Pazo de Meirás dans le domaine public va dans le sens de la nécessité de mettre en œuvre les principes de Vérité, Justice et Réparation. En effet, dans le cas qui nous occupe, il s’agit de lutter contre les spoliations pratiquées par la terreur franquiste. En 1938, des groupuscules franquistes, pistolet au ceinturon, entrent dans les maisons. Ils exigent une contribution financière afin d’offrir le domaine au dictateur . En 1941, cette propriété est enregistrée illégalement par Franco comme bien personnel. Aujourd’hui, un juge a tranché : le Pazo de Meirás doit être restitué. Continuer la lecture de « Une histoire de voleurs : le Pazo de Meirás »

Voyage Franco de port

1re de couverture du belletin MER47 de Janvier 2020

Voyage Franco de port

Dans l’éditorial « Voyage Franco de port », le Président de MER47 revient sur l’exhumation, du Valle de los caidos, du dictateur Franco. L’article, publié dans le bulletin de liaison de l ’association, analyse le sentiment que cet événement, tant attendu, a provoqué chez les descendants et amis des exilés républicains espagnols en Lot-et-Garonne. Continuer la lecture de « Voyage Franco de port »

La mode, instrument et symptôme du franquisme

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La mode franquiste, reflet des années noires

La mode outil de propagande pour Franco

A l’origine seulement fonctionnel, le vêtement est devenu avec le temps un outil de communication non verbal, permettant de transmettre de multiples messages. Le vêtement est le reflet de nos émotions, opinions et désirs. La mode lui confère une limite temporelle : ce qui est porté aujourd’hui est différent de ce qui sera porté demain. Au-delà de leur fonction utilitaire et d’une quête esthétique, nos vêtements sont le reflet de l’actualité, de notre société. Ainsi la mode traduit l’Histoire. La dictature franquiste a eu une empreinte sur la mode espagnole du 20ème siècle. Ce régime va s’en servir comme un objet d’influence sur la population et de propagande à sa propre gloire.

La mode à partir des années 50, vitrine d’une libéralisation de façade

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SAN JUAN DE LA PEÑA ET LES EXPOS D’ARMH – voyage MER 47 – 4

Le 15 avril était jour de retour en France et sur le trajet nous nous sommes arrêtés au monastère de San Juan de la Peña. En pleines Pyrénées se trouve le spectaculaire espace du Paysage Protégé de San Juan de la Peña et du Monte Oroel, et entre ses éléments plus remarquables on peut trouver le Vieux Monastère de San Juan de la Peña, trésor de l´époque médiévale.

Devant San Juan de la Peña

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TERUEL – POZOS DE CAUDE – voyage MER 47 – 3

Le 14 avril nous amène à Teruel, belle ville riche de son passé architectural mozarabe, mauresque et art et déco qui nous accueille par une manifestation religieuse avec tambours géants. Nous avons le temps de découvrir son marché, ses spécialités, la tour des amants de Teruel, son musée qui accueille une exposition temporaire et itinérante sur la bataille de Teruel et bien d’autres lieux …

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LE CIMETIERE DE TORRERO – ZARAGOZA – voyage MER 47 – 2

La matinée du 13 avril était consacrée à la visite d’un lieu de mémoire, le cimetière de Torrero sous la conduite de Paz Jiménez Seral, présidente de la fondation Bernardo Aladrén qui a pris le nom d’un dirigeant syndical socialiste et agit pour la collecte et la diffusion des archives sociales de l’UGT en Aragon. Elle nous a expliqué toute l’histoire de ce lieu mémoriel.

Paz et Gilbert devant le mur des fusillés

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le 14 avril 2018 à Saragosse, MER47 vibrait aux couleurs de la République

Ce 14 avril 2018 tout l’Aragon vibrait aux couleurs de le République.
Des manifestations, des rassemblements à Huesca, Jaca, Saragosse, Teruel…. Et MER 47 présent en force à l’occasion de son voyage en Aragon dont nous rendrons compte ultérieurement !
A Saragosse plus de 2 500 personnes ont participé à la marche pour la République depuis la zone universitaire, au long des paseos Fernando El Católico et Gran Via, jusqu’à la Plaza de Aragon.
Beaucoup de jeunes dans ce défilé qui s’est prolongé jusqu’à 20 heures 30.
Un défilé ponctué d’interpellations adressées à la famille royale installée par Franco: « ¡Felipe acelera que viene la tercera ! », « ¡España mañana será republicana! ».
A la fin de la manifestation les participants se sont rassemblés devant une tribune placée sur le Paraninfo Universitario et discours et chants ont précédé la lecture du manifeste de l’Ateneo Republicano que nous reproduisons ci-dessous.

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DES RÉPUBLICAINS HOMMES LIBRES MALGRÉ LES CAMPS DE LA HONTE

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Républicains espagnols, une autre approche à la journée de rentrée de MER 47

La journée de rentrée de MER 47 a abordé un aspect souvent méconnu de l’’exode des Républicains espagnols. Comment l’’esprit républicain qui animait ces hommes et ces femmes a été à l’’origine d’’une intense et diverse activité créatrice et culturelle malgré les souffrances et le mépris qu’’ils subissaient dans les camps de concentration.

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